Découvrez notre intervention chez Radio France
Nous sommes ravis de vous annoncer la participation de notre PDG, Carine Rouvier, ainsi qu’Adrian Axente, Simona Ciocotisan et Salar Salih à une émission Radio France.
Au cours de cette émission, ils partagent leurs expériences et témoignages de la façon dont ils ont gravis les échelons grâce au parcours de formation proposés par EuropAmiante. Ils mettent en lumière leur valeur, leurs évolutions au sein de l’entreprise et leur reconnaissance.
Cette discussion est non seulement inspirante mais également engageante.
Travailler chez EuropAmiante, c’est travailler avec une entreprise sociétale qui met en valeur les hommes et les femmes qui composent la société.
France Culture: les matins d’été
Le reportage de la rédaction et c’est la mesure phare du nouveau front populaire: porter le salaire minimum à 1 600€. Mais pour améliorer le sort des salariés au SMIC, le salaire est certain levier important mais il n’est pas le seul. S’attaquer au temps partiel subit et faire aussi évoluer les compétences, permettent de quitter ce statut de smicar, je cite. Exemple dans l’entreprise de désamiantage EuropAmiante, à Mareuil-lès-Meaux en Seine-et-Marne. Un reportage de Oufia Kheniche.
« Donc ça c’est pour le matériel. Il passe de la zone sale à la zone propre. » Carine Rouvier navigue avec précaution dans le monde du désamiantage, un secteur dangereux et lucratif à la fois. Cette cheffe d’entreprise de 57 ans tient à son personnel. Elle a investi en salaire et en formations. Parmi les salariés, beaucoup d’étrangers volontaires pour travailler dans un secteur qui peut effrayer. Des roumains, des ivoiriens et des moldaves comme Adrian, arrivé il y a 5 ans. Adrian: « Moi je m’appelle Adrian Axente, j’ai 33 ans. 2017 je commençais chez EuropAmiante comme opérateur. 2019 je suis passé chef de chantier. 2023 chef de chantier expert. Chaque 3 ans on a des formations. »
Se former pour améliorer ses compétences et parfois même pour changer totalement de métier, comme Simona, 43 ans. Journaliste: « Donc j’aimerais bien comprendre comment vous êtes passée du ménage à la gestion de salles, de matériel, de personnes, enfin bref une grosse évolution. J’aimerais bien que vous m’expliquiez comment ça c’est passé. » Simona: « La dame donc on faisais, je faisais le ménage mais on parlait un petit peu, discuter voilà, parfois. Et j’avais dis bah en fait dans mon pays, bah c’est pas le ménage que je faisais, donc du coup j’ai des études universitaires. Et un jour elle m’a dit on aura besoin de quelqu’un à l’accueil, est-ce que tu veux? Ca m’a surpris parce que, c’était comme ça du jour au lendemain, je m’attendais pas mais je dis, je dis oui, bien sûr, pourquoi pas. Donc j’ai fais quelques formations et ben aujourd’hui, voilà je suis là. Je fais ce poste qui me plaît beaucoup. Je suis fière de moi, je suis reconnaissante envers ma responsable qui m’a donné cette opportunité d’évoluer parce que, bah il faut tomber sur des gens qui veulent vous aider. » Journaliste: « Et votre salaire il a changé beaucoup? » Simona: « Ah oui oui oui. Oui, il a changé. »
La cheffe d’entreprise Carine Rouvier, estime qu’aucun employé ne doit stagner au salaire minimum. Carine: « Moi je garde en tête toujours l’employabilité des gens, car faut pas au-dessus du marché, sinon après ils sont coincés. Faut pas les payer en dessous, sinon ils s’en vont. Et par exemple on a notre informaticienne, celle qui est administrateur de notre logiciel. Elle c’est un poste qui est très recherché en fait, et elle a eu son premier diplôme. Il y a plusieurs certifications, je crois qu’il y en a une douzaine, et donc je lui ai dit chaque fois que tu en as une, je te donne 250 euros de plus. Donc il suffit qu’elle aille passer ses certifications pour augmenter sa paye, et ça c’est normal parce que je peux pas essayer de l’exploiter en me disant, bah c’est cool elle passe ses certifications et je la garde au petit prix où je l’ai pris au départ. Déjà aujourd’hui c’est le cas, elle a pratiquement deux propositions par semaine quoi. Donc et elle reste chez nous, bah sûrement pour pleins de raisons: parce qu’on l’a accompagnée, parce que ici les gens sont reconnaissants de ce qu’elle fait, elle est en sécurité. Je ne réfléchis pas comme un actionnaire, je réfléchis comme un entrepreneur et comme un industriel. Si vous voulez aller loin, il faut ménager votre monture quoi, donc en fait il faut ménager les salariés. Faut se dire simplement, quand on perd un salarié, ça coûte plus cher de le remplacer que de l’avoir gardé en fait. »
« On a les ouvriers les plus propres de France. Ils prennent entre 2 et 6 douches par jour. » Salah sort du sas de décontamination. Employé depuis 3 ans et demi ici, ce diplômé du supérieur en Syrie s’est formé dans ce métier du désamiantage et ne le regrette pas. Salah: « Il y a beaucoup de sociétés qui ne respectent pas les gens. Ca veut dire, il t’a dit quelque chose dans un contrat de réunion, après il fait rien. Ici c’est différent. Beaucoup de choses c’est différent. Il y a de la confiance et toujours il y a des primes. Comme on a dit quand on travail plus, toujours y a des primes. Et il a monté le salaire, comme on a dit chaque 6 mois, 1 an. A cause de ça, je change pas. »
En plus des augmentations régulières, la direction de l’entreprise a dégagé pour l’année 2024, une enveloppe de 60 000€, reversée sous forme de prime égale, à une cinquantaine de salariés.
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